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La nouvelle méthode de calcul du DPE : un malus pour petits logements

Publié le 26 Juin 2023

La récente réforme du DPE a vu une modification de la méthode utilisée pour la classification des biens. C’est désormais la méthode 3 CL qui est appliquée. Pourtant, cette dernière ne fait pas l’unanimité, notamment pour les logements de petite taille.

L’Observatoire du DPE constate que près d’un tiers des biens de moins de 30 m² sont considérés comme des passoires énergétiques. Cela représente 15 % des biens classés F et 17 % des biens classés G. Sur l’ensemble du parc immobilier, il n’y a que 9 % de passoires thermiques classées F et 7 % classées G. Ainsi, on peut établir que, plus le bien a une petite surface, plus il est considéré comme énergivore.

Et c’est bien là le souci ! En effet, la note DPE fait apparaître le bien comme énergivore même s’il ne l’est pas en réalité. La raison ? Une méthode de calcul qui fausse les résultats, car la méthode utilisée pénalise les biens de petite surface.

Le CDI Fnaïm et la Fidi interpellent donc les pouvoirs publics et demandent une nouvelle révision du DPE pour adapter deux critères aux petites surfaces : le puisage ECS et l’indice de capacité thermique qui devront être adaptés à la surface du bien.

Le marché immobilier des petites surfaces est important, notamment dans les grandes villes où l’on trouve un grand nombre de studios et de biens de petite surface. Ces DPE défavorables ont aussi un impact sur le marché locatif avec la récente interdiction de location des passoires thermiques, et son application progressive. Dans des zones où l’immobilier locatif est tendu, la situation pourrait alors s’aggraver si la méthode de calcul n’est pas revue avant la prochaine échéance d’interdiction de location de ces biens énergivores.

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